Un comportement éco-responsable

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Avoir une volonté d’éco-responsabilité n’est pas simplement le fait d’acheter des emballages issus du recyclage ou de faire le tri dans huit poubelles différentes !

Des reportages comme « Super-Trash » nous ont montrés que le recyclage ne représente qu’une infime partie des tonnes et des tonnes de déchets que nous produisons chaque jour. Un comportement responsable se doit d’être « éco » dans deux sens semblant antinomiques mais pourtant indissociables : l’écologie et l’économie.

L’écologie :

  • Oui il faut travailler avec des sociétés et des personnes ayant ces valeurs en commun.
  • Oui il faut utiliser du papier issu de forêt dont les arbres sont replantés systématiquement.
  • Oui il faut travailler avec des transporteurs adoptant des process respectueux de l’environnement, et encore oui pour convaincre le plus possible de personne de choisir ce mode de fonctionnement.

L’économie :

En parallèle il ne faut pas oublier le sens économique de ce nouveau mode de comportement. Il est facile de dire « j’adopte un comportement éco-responsable car tout ce que je consomme est issu de sociétés labellisées ». C’est malheureusement encore insuffisant, et peut être même contre-productif.

La cas des batteries au Lithium

L’exemple des batteries au Lithium est parfait pour étayer cette thèse. Aujourd’hui nous nous glorifions de produire des voitures électriques beaucoup moins polluantes que nos vieux diesels, mais nous ne nous focalisons pas sur le fond du problème : l’extraction du Lithium. Il provient principalement d’Argentine où tous les observateurs constatent que les mines et les moyens d’extraction sont en train de détruire tout simplement une région entière et son écosystème.

Aujourd’hui l’ensemble des acteurs sont d’accord pour dire que la fabrication d’une voiture électrique est deux fois plus polluante que pour une voiture thermique. Le bénéfice pour la planète se ressentira environ dans 50 ans et seulement une fois que ces nouvelles voitures auront parcouru chacune 100 000 km mais qu’en sera-t’il de l’Argentine en 2070 ?

Le cas des engrais agricoles

Le parallèle avec l’apparition des premiers engrais pour l’agriculture de masse est simple à faire. Oui ces engrais ont permis de nourrir la population pendant plusieurs décennies avec un discours des autorités allant dans le sens de toujours plus de traitements pour toujours plus de production et donc de rentabilité.

Et puis viens enfin la constatation simple et sans appel : « nous nous sommes trompés ! ». Les engrais chimiques ont appauvris les sols jusqu’à ce que dans certaines régions plus rien ne pousse. Des milliers d’hectares sont aujourd’hui en jachère pour laisser la terre se reposer avec l’infime espoir que l’on puisse un jour produire à nouveau et cette fois ci avec des engrais biologiques aussi bon pour la flore que pour la faune.

Les emballages recyclés

En prenant le cas du coupe-branche à crémaillère, il semblerait plus logique au niveau logistique dans un raisonnement simpliste que Jack Lumber fasse fabriquer des emballages à la bonne taille compte tenu du volume de cet article. Or, ce ne serait pas un comportement éco-responsable tel que nous le revendiquons !

Pour conclure et pour en revenir aux emballages, il sera toujours plus facile, plus écologique et plus économique de récupérer un carton dans une poubelle dans le but d’en faire un nouvel emballage que de l’acheter après qu’il ait été ramassé, transporté, traité, reconditionné, revendu et enfin réutilisé.